La Perraudière ou Péraudière
(deux orthographes ont été trouvées dans les textes)
Une des plus belles propriétés de Saint-Cyr-sur-Loire, dominant la Loire et l'église paroissiale Sainte-julitte.
Elle permet d'apercevoir le quartier des Maisons Blanches, centre portuaire de la navigation fluviale des mariniers.
1624 René Bouault, seigneur de Saint-Cyr-sur-Loire, commissaire des guerres, devient propriétaire de la «Périgaudière» en épousant Marie Perrault, cousine de Charles Perrault, célèbre auteur de contes, et de Claude Perrault, architecte du Louvre. Au XVIIe siècle, c'était une maison de maître avec une closerie qui a été agrandie et modifiée au cours des siècles.
1653 René Bouault achète au chapitre de Saint-Martin le logis seigneurial du fief de la paroisse de Saint-Cyr-sur-Loire, appelé «Chaumont». Parmi les bâtiments qui le constituaient, il s'en trouvait un, bâti comme un moulin à vent sur un pivot tournant. Ces bâtiments ont disparu laissant la place à des jardins et des vignes. Propriétaire de cet ensemble, René Bouault remplaça, pense-t-on, l'appellation «Périgaudière» par celle de «Perraudière» dorénavant seul toponyme employé.
1713 Pierre Denis, écuyer conseiller du roi, fait l'acquisition de la Perraudière. Son écusson est placé au-dessus du portail d'entrée de la terrasse en bordure de Loire.
1747 Vente à la veuve de Joseph Pézeron, marchand à Tours, qui ne peut s'acquitter de sa dette et revend en 1749 à Jean Tabareau, marchand «fabriquant» à Tours.
1779 Jean-André du Coudreau, capitaine du génie de Saumur, et sa soeur achètent la Perraudière.
juin 1791 Sous la Révolution, Jean-Baptiste Chicoyneau de Lavalette, fermier général de sa majesté, achète la Perraudière, afin de mettre sa famille en sécurité loin de Paris.
vers 1800 François-Charles Moisant est propriétaire et vit à la Perraudière. Sa veuve y décède en 1834.
1834 Mériadec Moisant, son frère, s'en rend acquéreur (il possédait la Moisanderie).
1836 La Perraudière revient en héritage à l'une de ses nièces, Mme René Boisseau de Beaulieu (propriétaire du «Haut Lieu» devenu château de la Tour).
mai 1870 François W. Mélizet, sujet américain, né à Philadelphie, résidant à Paris, achète la Perraudière. La maison de maître a l'aspect qu'elle a aujourd'hui. Grand voyageur, François W. Mélizet ramène des plantes exotiques qu'il acclimate à la Perraudière. Le parc date de cette époque.
janvier 1931 Vente à Alain de Malleray et Andrée Dargouge, propriétaires de la fabrique de boutons à Langeais.
1975 Vente à la famille de Warren (restauration de l'immeuble, serres démontées, véranda et colonnade de la façade septentrionale supprimées).
6 juin 1981 Achat par la commune de Saint-Cyr-sur-Loire, qui restaure et adapte, pour la mairie, le parc et les bâtiments. Acte d'achat signé par Claude Griveau, Conseiller général et Maire de Saint-Cyr-sur-Loire.
Le pavillon Charles X
Les statues de la Péraudière
Les bustes du présumé Antoine Duprat et de Louise de Savoie.
L'association tient à votre disposition, une brochure dédiée entièrement à l'histoire de ces statues, logées dans les niches, sur la façade de la Péraudière.
Conservatoire Bretonneau
La commune rend hommage au Docteur Pierre-Fidèle Bretonneau en créant un conservatoire botanique au cœur du parc de la Péraudière
Fleurs et fruits orneront le verger aménagé dans le plus grand parc de la ville, la Péraudière.